7 frais de santé à ne pas négliger

7 frais de santé à ne pas négliger

Lorsqu’on pense aux frais de santé, on imagine les consultations chez le médecin et les médicaments prescrits. Pourtant, de nombreux frais restent à la charge des patients, parfois oubliés, souvent sous-estimés. Mal anticipés, ils peuvent peser lourdement sur le budget.

Voici 7 frais de santé à ne surtout pas négliger, que l’on soit jeune actif, parent ou retraité.

De plus en plus de médecins, notamment les spécialistes, pratiquent des dépassements d’honoraires, en particulier lorsqu’ils exercent en secteur 2. Cela signifie qu’ils facturent des tarifs supérieurs à ceux fixés par la Sécurité sociale.
Résultat : si votre mutuelle ne couvre pas ces excédents, vous devez régler la différence de votre poche.

Ces frais peuvent vite s’accumuler, surtout si vous consultez régulièrement un dermatologue, un gynécologue ou un ophtalmologue. De plus, certaines grandes villes comme Paris, Lyon ou Bordeaux affichent des tarifs bien au-dessus des plafonds conventionnés.

Les soins dentaires courants (carie, détartrage, radio panoramique) sont relativement bien remboursés. Mais dès que l’on touche aux actes prothétiques ou esthétiques, les tarifs s’envolent : couronnes, implants, bridges, et orthodontie adulte sont faiblement couverts par l’Assurance Maladie.

Certains soins dentaires peuvent occasionner des frais de santé très coûteux selon la qualité des matériaux et les techniques utilisées.
À titre d’exemple, un implant dentaire peut coûter entre 1 000 et 2 500 €, avec un remboursement quasiment nul.

La réforme 100 % Santé a permis une meilleure prise en charge sur certains dispositifs (couronnes céramiques, bridges métalliques), mais tous les soins ne sont pas inclus, notamment ceux à visée esthétique ou réalisés avec des matériaux spécifiques.

Les troubles de la vue touchent une grande partie de la population, notamment les enfants et les seniors. Pourtant, les équipements optiques représentent un coût élevé : montures de marque, verres progressifs, traitements anti-lumière bleue, ou lentilles non remboursées.

Bien que la réforme « 100 % Santé » propose un panier intégralement remboursé, le choix reste restreint en matière de style et d’options. Un équipement optique de qualité peut facilement atteindre 300 à 600 €, voire plus, selon les corrections.

Autre poste de dépense souvent sous-estimé : les prothèses auditives. Avant 2021, leur coût moyen dépassait 1 500 € par oreille, avec un reste à charge très important. Aujourd’hui, grâce à la réforme « 100 % Santé », un équipement de base peut être remboursé intégralement. Mais beaucoup de patients préfèrent des modèles plus discrets ou performants… qui ne sont que partiellement pris en charge.

Les appareils auditifs haut de gamme sont des frais de santé très coûteux.

Une hospitalisation n’engendre pas que des coûts médicaux. En plus des soins eux-mêmes, vous devez régler :

  • le ticket modérateur (part non remboursée),
  • le forfait journalier hospitalier (20 € par jour en hôpital, 15 € en psychiatrie),
  • la chambre individuelle (souvent facturée entre 50 et 150 €/jour),
  • les services annexes (télévision, Wi-Fi, accompagnement…).
Les frais de santé liés à une hospitalisation peuvent vite grimper, même pour quelques jours.

Même un séjour de courte durée peut ainsi générer plusieurs centaines d’euros de frais.

Les Français sont de plus en plus nombreux à se tourner vers les médecines alternatives : ostéopathie, acupuncture, hypnose, sophrologie, chiropraxie, naturopathie…

Cependant, elles ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale, à de rares exceptions près. Le coût moyen d’une séance oscille entre 40 et 70 €, voire plus selon les praticiens.

Après une opération, en cas de perte d’autonomie ou de maladie chronique, les soins à domicile deviennent essentiels. Infirmiers, aides-soignants, auxiliaires de vie… Ces professionnels interviennent pour assurer l’hygiène, les soins, l’accompagnement quotidien. Si certains actes sont pris en charge, une partie reste souvent à votre charge, surtout lorsque l’intervention est longue ou fréquente.

Les aides publiques comme l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) peuvent atténuer ces frais, mais elles ne suffisent pas toujours à couvrir les besoins réels.

Même si la Sécurité sociale prend en charge une partie des soins, de nombreux frais restent à votre charge. C’est là qu’intervient la complémentaire santé, qui joue un rôle essentiel pour préserver votre budget tout en accédant à des soins de qualité.

Chez UCR, nous savons que chaque situation est unique. C’est pourquoi nous avons conçu des formules souples et modulables, qui couvrent efficacement les dépenses souvent oubliées : soins dentaires, optique, hospitalisation, ou encore médecines douces.
Notre objectif est de vous permettre de vous soigner en toute sérénité, à chaque étape de votre vie.

Les frais de santé peuvent peser lourd, surtout lorsqu’ils ne sont pas prévus. Une bonne complémentaire santé adaptée à votre profil et à vos besoins peut faire toute la différence.
Anticiper, comparer et s’informer sont les clés pour maîtriser son budget santé.

Quels sont les frais de santé les moins bien remboursés par la Sécurité sociale ?

Les soins dentaires, optiques, auditifs, les médecines douces, et les dépassements d’honoraires sont parmi les moins bien remboursés. Une complémentaire santé est souvent indispensable pour réduire le reste à charge.

Est-ce que tous les médecins pratiquent des dépassements d’honoraires ?

Non. Les médecins en secteur 1 ne pratiquent pas de dépassement, sauf demande exceptionnelle. Les médecins en secteur 2 peuvent en appliquer librement, selon leur adhésion ou non à l’OPTAM.

La réforme « 100 % Santé » suffit-elle à couvrir mes besoins ?

Elle couvre uniquement certains soins en optique, dentaire et audio, avec un choix limité. Si vous souhaitez des équipements de meilleure qualité ou plus de liberté de choix, une mutuelle avec des garanties renforcées est préférable.

Ma complémentaire santé prend-elle en charge les médecines douces ?

Cela dépend du contrat. Certaines mutuelles comme UCR proposent un forfait médecines alternatives (ostéopathie, acupuncture…), avec un nombre de séances remboursées par an.

Comment choisir une bonne mutuelle santé ?

Vérifiez qu’elle couvre bien vos besoins réels : hospitalisation, dentaire, optique, aides à domicile, médecine douce, etc. La possibilité d’adapter ou moduler vos garanties est aussi un vrai plus.

Partagez cet article