Les soins de prévention pour le chien

Les soins de prévention pour le chien

Offrir à son chien une vie en bonne santé ne se limite pas à lui offrir affection et nourriture. Cela implique également une attention constante à sa santé, notamment grâce aux soins de prévention destinés au chien.

Les soins de prévention pour le chien permettent d’anticiper l’apparition de nombreuses maladies, d’alléger les dépenses vétérinaires sur le long terme et surtout, d’assurer à son compagnon une vie plus longue et plus confortable.

Focus sur les grands axes de la prévention canine.

La prévention chez le chien commence par une relation régulière avec un vétérinaire de confiance. Une consultation de contrôle annuelle est fortement recommandée, même si le chien ne montre aucun signe de maladie.

Ce bilan permet de vérifier plusieurs paramètres : poids, état général, auscultation cardiaque, état de la peau et du pelage, ou encore hygiène bucco-dentaire.

C’est aussi lors de cette visite que peuvent être détectés des signaux faibles : une douleur discrète, une masse qui évolue lentement ou des anomalies dans le comportement alimentaire. Pris à temps, ces éléments peuvent faire l’objet d’un suivi ou d’un traitement précoce, évitant parfois des complications sérieuses.

Les vaccins protègent le chien contre plusieurs maladies infectieuses graves, voire mortelles.

Dès l’âge de deux mois, un protocole vaccinal est mis en place par le vétérinaire, avec des rappels réguliers selon le mode de vie de l’animal.
Les vaccins de base (souvent appelés « vaccins CHPL ») protègent contre :

  • la maladie de Carré,
  • l’hépatite de Rubarth,
  • la parvovirose,
  • et la leptospirose.

À cela peuvent s’ajouter d’autres vaccins recommandés selon les situations : le vaccin contre la rage (obligatoire dans certains pays ou contextes), la toux du chenil (si le chien fréquente des pensions ou clubs canins), ou encore la leishmaniose (en zone à risque).

La vaccination joue donc un double rôle : protéger le chien lui-même, mais aussi limiter la circulation des agents pathogènes dans l’environnement.

Puces, tiques, moustiques, vers intestinaux… les parasites internes et externes sont une menace constante, même pour un chien vivant en milieu urbain. Ils peuvent provoquer de simples démangeaisons, mais aussi des maladies parfois graves.

Une bonne stratégie préventive consiste à :

  • vermifuger le chien plusieurs fois par an (votre vétérinaire vous fournira un planning adapté),
  • appliquer un antiparasitaire externe (pipette, collier, comprimé) contre les puces et les tiques,
  • protéger le chien des moustiques vecteurs de maladies comme la dirofilariose ou la leishmaniose, dans les régions concernées.

Un traitement antiparasitaire n’est pas forcément universel : le vétérinaire adaptera le protocole à la race, au poids et au mode de vie du chien.

A lire également, nos articles sur les puces et sur les tiques

Les problèmes dentaires ne se voient pas toujours, mais ils affectent une majorité de chiens adultes. Accumulation de tartre, gingivites, mauvaise haleine ou douleurs à la mastication sont autant de signes d’une mauvaise hygiène buccale.
À long terme, ces troubles peuvent entraîner la perte de dents, mais aussi des infections généralisées.

Doigtier pour brosser les dents de son chien

Idéalement, le brossage des dents doit être effectué plusieurs fois par semaine avec un dentifrice adapté.

Des alternatives existent : bâtonnets dentaires, jouets spécifiques, ou solutions buvables à verser dans l’eau. Toutefois, rien ne remplace un brossage mécanique régulier.

Le vétérinaire peut également recommander un détartrage sous anesthésie si le tartre est trop installé, ou si des signes d’inflammation sont déjà présents.

Au-delà des soins médicaux, plusieurs gestes simples du quotidien participent à la prévention :

  • Les oreilles, notamment chez les races à oreilles tombantes (cocker, basset, etc.), doivent être nettoyées régulièrement avec un produit adapté pour éviter les otites.
  • Les yeux doivent être nettoyés si des sécrétions apparaissent ou en cas de poussières. Une irritation chronique peut révéler une affection plus sérieuse.
  • Les griffes, lorsqu’elles ne s’usent pas naturellement, doivent être taillées environ une fois par mois pour éviter douleurs et déformations.
  • Le pelage, quant à lui, doit être brossé fréquemment, surtout pour les chiens à poils longs. Cela permet de limiter les nœuds, d’éliminer les saletés et de repérer la présence éventuelle de parasites.

Enfin, les fondations de la santé canine reposent aussi sur deux piliers : une alimentation équilibrée et une activité physique régulière. Une nourriture adaptée à l’âge, au poids et à la race du chien contribue à prévenir l’obésité, les troubles digestifs ou les carences.

De plus, l’exercice quotidien stimule le métabolisme, réduit le stress et améliore la condition physique générale.

Une promenade active, des jeux stimulants et un cadre de vie enrichi permettent également de limiter certains troubles du comportement, souvent liés à l’ennui ou au manque d’activité.

La prévention pour le chien est un ensemble de pratiques simples mais fondamentales, à intégrer dans la routine de soin de votre compagnon. En anticipant plutôt qu’en réagissant, vous lui garantissez une vie plus longue, plus saine et plus sereine.

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